Membre de l’ordre officiel des psychologues de Madrid, M-19044.
Diplômée en Analyse transactionnelle, thérapie Gestalt, Psychanalyse, thérapie du deuil, psychodiagnostic et techniques de travail émotionnel dispensé par José Zurita et Macarena Chías.
Master en psychologie humaniste intégrative à l’institut Galene de Madrid. 2014 – 2016.
Diplôme d’expert en psychologie positive dispensé par Emotiva, centro para el cambio. 2014.
Diplôme de spécialiste des troubles de l’anxiété et de la dépression. Dispensé par le centre de psychologie Bertrand Russel. 2005.
Diplôme de spécialiste des aptitudes de restructuration cognitive. Dispensé par le centre de psychologie Bertrand Russel. 2005.
Diplôme d’expert en médiation : domaines d’intervention et techniques appliquées à la résolution de conflits. Escuela de Trabajo Social, Universidad Complutense de Madrid. 2004.
Diplômée en psychologie. UCM (Universidad Complutense de Madrid). 2003.
A propos de moi
Je m’appelle Gema, j’ai 38 ans et j’ai deux enfants de 2 et 5 ans. La maternité, comme le dit Laura Gutman (La maternidad y el encuentro con la propia sombra, 2003. Editions Del nuevo extremo), m’a confronté à ma propre ombre et m’a poussé à initier un processus thérapeutique, au cours duquel j’ai appris que la vie ne peut exister sans la mort. De la même manière qu’il ne peut exister d’ombre sans lumière au bout du chemin. Ce n’est que lorsque j’ai parcouru ce chemin, accompagné par ma thérapeute, que j’ai été capable de regarder en moi, et que j’ai fait face au vide ressenti à renoncer à certaines parties de moi que je croyais stables et sûres mais qui n’étaient en réalité que des masques qui ne me permettaient d’entrer en contact avec les autres, avec une affection sincère et de la compassion.
Cela fait plus de 13 ans que je travaille dans le monde de la thérapie et de l’orientation. Je me suis d’abord formé en thérapie cognitive comportementale avec une spécialisation dans les troubles de l’anxiété et de la dépression mais la curiosité et l’envie de mieux accompagner mes patients, m’ont conduit à me former dans divers domaines tout le long de ma carrière professionnelle.
J’ai mené ma vie professionnelle aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public. J’ai travaillé aussi bien dans des services sociaux municipaux (violence sexistes, familles, et enfance) que dans différentes associations en Espagne, France et Haïti.
Si vous désirez me connaître un peu mieux, je vous invite à parcourir l’article suivant où je parle de mon expérience en tant que patiente : La grenouille qui se transforme en princesse (texte en espagnol): http://bonding.es/la-rana-que-se-transforma-en-princesa/.
Comment je conçois le processus thérapeutique
De manière générale, je dirais qu’il faut faire appel à un psychothérapeute lorsque nous vivons une situation qui génère en nous de la souffrance et qu’il nous est impossible de résoudre seul (ou avec l’aide de nos proches). D’ailleurs, le mot souffrir vient du verbe latin sufferro qui signifie supporter par en dessous, endurer quelque chose en secret.
En général, lorsque quelqu’un a recours à une psychothérapie, il traîne derrière lui ce que je nomme « un sac plus ou moins lourd», qu’il a porté pendant de longues années (ou pendant toute sa vie) sans prendre conscience ni de son contenu ni de son existence.
Le « poids de ce sac » peut entraîner une série de symptômes qui l’affectent au niveau cognitif (ce qu’il pense), au niveau émotionnel (ce qu’il ressent), au niveau comportemental (ce qu’il fait) et au niveau interpersonnel (comment il entre en contact avec les autres).
L’objectif du processus thérapeutique est d’accompagner le patient afin qu’il soit capable de lui-même de regarder « dans son sac », car comme le dit le psychothérapeute Carl R. Rogers : le psychologue (thérapeute) n’a pas pour mission de soigner quelqu’un de malade, il doit plutôt s’astreindre à comprendre l’autre et être le miroir de la vie du patient.
C’est pour cela que pour moi, le processus thérapeutique, est un chemin d’accompagnement dans la tendresse et le respect du patient, sans toute fois ignorer que c’est lui-même qui sait réellement ce qui lui arrive et qui possède les outils en lui pour sa guérison et son développement personnel.